SOCIALISTES (SZOCIALISTÁK)
A bas le capitalisme, aux travailleurs du pain et le pouvoir!
Nous pataugeons dans l'eau sale du capital. L'arme bien-aimée
sur l'aine nous bat.
Irrite, irrite-nous tous sans cesse, ah, chére arme!
Remets-nous sans cesse en mémoire qu'au hasard, sans lutte,
on ne peut emporter la victoire.
Nous allons notre pas, nous sonunes forts, nous avons des armées
de vivants et de morts.
Des fosses de terrassiers, des caves, des mines nous arrivons
pour tenir conseil sur la colline.
Les temps souléve les brouillards, on voit s'éclairer la montagne.
souléve les brouillards, le temps dont nous portons la charge
Avec lutte et la misére qui nous gagne,
Avec pain moisi avant que I'ouvrier entame,
Avec patates pourries avant qu'il les mit sur la flamme,
Avec lait qui tourne avant d'emplir sa jatte,
Et la basier prostitué avant que son coeur puisse en battre,
Avex une maison qui tombe en ruine avant qu'il y pénétre, ,
Avec le vetement qui tombe en loques avant qu'il l'ait pu mettre,
Avec la liberté devenue oppression avant qu'il ait pu naitre,
Avec cigare en mégot réduit avant que lui I’allume,
Avec capital transformé en travail avant que l'apprenti devienne
compagnon
Et gu’il frappe a coups de marteau,
Ó monde
La ou rougir á blanc le fer chaud.
Va poéme, avec la foule élance-toi, prends part á la lutte des classes.
Va vers le sud, toi vers l'ouest, moi vers le nord, camarade
Attila Jozsef.1931-1932
J'aime Atilla Jozsef, j'apprenais ses poemes à l'école... en hongrois! Il m'a beacoup marqué !
RépondreSupprimerMerci de lui consacrer de la place sur le web :))