Instantané
La ribambelle d’oiseaux chante.
Le bois s’en est émerveillé.
L’enfant paysan barbouillé
Court au fleuve, au bas de la pente.
Soleil. Chaleur partout présente.
L’air même en est incendié.
Nul nuage n’a vacillé
Dans le grand ciel que rien n’évente.
Le gamin s’étend près de l’eau,
Le soleil lui brûle la peau,
Puis il se roule dans le sable.
Il voit un caillou plat, le prend,
Le jette en cette eau navigable,
Et puis s’éloigne en sifflotant.
(Attila Jozsef)
Juillet -Août 1922.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire