Crépuscule d’automne
A mon cher professeur, Bêla Tettamanti
Sous les flocons neigeux de l’automne expirant,
Le crépuscule brun palpite faiblement.
Mon épaule perçoit ton cou chaud plein de grâce.
Ah! ton baiser lointain qui sur ma lèvre passe!
Le froid gémit et je ne peux mettre à l’abri
Sur ton giron brûlant mon visage meurtri.
Triste est le crépuscule et tu sembles lointaine
Et tombent les flocons… Ils reflètent ma peine.
Novembre 1922.(Attila Jozsef)
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