Hiver
Hier, j'ai marché sur un chemin de pierre.
Il aboyait dans le garage,
J'ai hurlé au chien :
- Chien, dévore ceux qui te possèdent !
Voilà la vérité nue,
Sur sa peau, l'ombre et la lumière
Racontent, d'incroyables histoires.
Plus tard, j'ai écrit ces mots pour dénoncer la misère.
Elle dévore le ventre d'ici, sans bruit,
C'est comme si l'hiver
Avait figé les cris des condamnés.
Voila un millénaire d'hiver,
Uniforme et totalitaire,
Un monde pourri d'argent.
Demain, je me réveillerai assassiné,
Par ma propre main, de désespoir.
Octobre 1922.
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