L'ombre s'allonge.
L'ombre s'allonge...
L'ombre s'allonge, on voit au ciel
les étoiles qui étincellent;
déjà brûlent leurs hautes flammes,
et selon l'ordre intransigeant
tourne, comme astre au firmament,
ton manque dans mon âme.
La nuit, telle une mer qui râle
sa passion d'hydre végétale,
m'étouffe en ses relents odieux.
viens, jette au fond de ces abysses
le filet de désir et hisse :
hisse-moi vers tes yeux !
Juin 1937.
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