"Én dolgozni akarok" EMLÉKPAD. József Attila 1905-1936

 dolgozni akarok Jozsef Attila 1905-1937

jeudi 23 juin 2011

Le chagrin.




Le chagrin

Gris et muet, le chagrin est facteur.
Bleus sont ses yeux. Son visage est maigreur.
Une sacoche pend de son épaule fine.
Sombre est son vieux manteau comme charbon de mine.
Et bat, dans sa poitrine,
Un tic-tac bon marché.

Ayant, sur le trottoir, timidement marché,
Rasé les murs… sous un porche, il arrive.
Il disparaît telle une âme craintive.

Il frappe. On ouvre. Il tend une missive.

(Attila Jozsef) Août / Septembre 1922.

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