Ö coeur, apaise-toi!
Là-haut, un ciel rêve des armes:
Durcit le firmament, erre le paysage...
La neige s'assoupit, vois : le passant s'arrête,
Son haleine est un mouchoir qui jaillit.
Où suis-je déjà ? Le brin de paille s'agite
Pour trouver sa place au sentier ossifié:
Infime création sèche, il renifle et frémit,
Trépide et turbule, sue et sursaute.
Mais à la cime, le brouillard défait son lit;
Je m'assieds en son sein comme jadis près du tien,
J'écoute en silence douloir un vent de douleur...
Seuls mes cheveux épars volent à mes épaules.
Ö coeur, apaise-toi! A la pointe du genévrier
L'amour me parle, me taquine et me nargue...
Oiseau du point du jour, svelte et couronné,
Mais translucide aussi... car il est Vision
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